78 research outputs found

    Les conventions internationales sur l'environnement : état des ratifications et des engagements des pays développés et des pays en développement

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    International audienceIn the framework of the world summit on environment and development organized in 1992 in Rio de Janeiro, Brazil, international conventions were adopted to define actions to be carried out in order to solve global environmental issues : climate change, biodiversity loss, dryness and desertification. This paper presents these conventions and specifies the context and the stake of the world main environmental problems. Commitments of developed countries and undeveloped countries are analysed. The maps we drawn according to the state of ratifications at the beginning of the year 2008 show that near total of the countries adhered to these conventions. The lack of ratification of the Kyoto protocol and the convention on biological diversity by United States is notable, like the weak adhesion of countries to the Cartagena protocol as well as the little interest and the weak political mobilization for the convention on dryness and desertification. A cartographic synthesis proposes a comparative analysis of the ratifications of these conventions and protocols. This final map makes it possible to evaluate differences in States mobilization in order to solve international environmental problems.Dans le sillage du sommet mondial sur l'environnement et le développement organisé en 1992 à Rio de Janeiro au Brésil, des conventions internationales ont été adoptées pour fixer le cadre et pour définir les actions à mener en vue de résoudre les problèmes environnementaux globaux : réchauffement du climat, érosion de la biodiversité, sécheresse et désertification. Ce document présente ces conventions en les situant dans le contexte des principaux enjeux environnementaux mondiaux et en faisant un bilan des engagements pris par les pays développés et par les pays en développement. Les cartes réalisées à partir de l'état des ratifications au début de l'année 2008 montrent que ces conventions ont été ratifiées par la quasi-totalité des pays. La non ratification du protocole de Kyoto et de la convention sur la diversité biologique par les Etats-Unis est notable, tout comme la faible adhésion des pays au protocole de Carthagène. Bien que ratifiée par presque tous les pays, la convention sur la sécheresse et la désertification semble susciter moins d'intérêt et d'effervescence politique par rapport aux autres conventions et protocoles. Une synthèse cartographique propose une analyse comparative des ratifications de l'ensemble des traités, ce qui permet de se rendre compte de la mobilisation différenciée des Etats en vue de résoudre les problèmes environnementaux internationaux

    La télédétection en tant qu'outil de mesure de la réduction de la déforestation (REDD)

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    International audienceThe Reduction of greenhouse gas Emissions due to Deforestation and forest Degradation (REDD) is a mechanism preached in international negotiations for the elaboration of a protocol which is supposed to replace the Kyoto protocol after 2012. In these negotiations, remote sensing is requested to provide solutions to methodological difficulties relating to REDD implementation. It indeed raises the question to know how to measure avoided deforestation and the quantities of greenhouse gas not emitted in the atmosphere thanks to deforestation avoidance. This paper presents knowledge related to this question starting from a review of recent scientific publications in remote sensing of deforestation and forest logging in tropical areas. Bibliographical review shows that measurement of reduction in forest cover is made at several levels (global, regional, national, local) with images provided by various sensors. Countries, like Brazil or India, have national systems of monitoring by remote sensing, which allows a follow-up of deforestation at national level. Remote sensing of forest logging is not current and is still mainly in research, like measurement of greenhouse gas emissions due to land cover and land use changes (deforestation/forest degradation). The paper underlines the great variability of quantifications by remote sensing, with many statistical inaccuracies which forecast a difficult use of remote sensing in the REDD framework. Additional methodological research is needed for an efficient use of remote sensing to support REDD implementation.La Réduction des Emissions de gaz à effet de serre (GES) dues à la Déforestation et à la Dégradation forestière (REDD) est un mécanisme prôné dans les négociations internationales pour l'élaboration du protocole censé remplacer le protocole de Kyoto après 2012. Dans ces négociations, la télédétection est sollicitée pour fournir des solutions aux difficultés méthodologiques relatives à la mise en œuvre de la REDD. Il se pose la question de savoir comment mesurer la déforestation et la dégradation forestière évitées ou réduites, ainsi que les quantités de GES associées à cette déforestation et à cette dégradation forestière évitée ou réduite. Cet article fait le point sur cette question à partir d'une revue des publications scientifiques récentes en télédétection de la déforestation et de l'exploitation forestière dans la zone intertropicale. La recherche bibliographique effectuée montre que la mesure de la diminution du couvert forestier est faite à plusieurs niveaux (global, régional, national, local) grâce aux images fournies par différents capteurs. Des pays, comme le Brésil ou l'Inde, disposent de systèmes nationaux de monitorage par télédétection, ce qui permet un suivi de la déforestation au niveau national. La télédétection de l'exploitation forestière n'est pas courante et relève encore en grande partie de la recherche, tout comme la mesure des émissions de GES en lien avec les changements d'occupation du sol (déforestation/dégradation forestière). L'article rend compte de la grande variabilité des quantifications par télédétection, avec de nombreuses imprécisions statistiques qui augurent d'une difficile utilisation de la télédétection dans l'optique de la REDD, ce qui souligne la nécessité de recherches méthodologiques complémentaires

    Un panorama de la télédétection de l'étalement urbain

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    The objective of this review paper is to provide an overview of remote sensing based research tackling urban sprawl issue. 113 articles were indexed and analyzed after research on bibliographical databases. These 113 articles are presented in the form of summary table giving highlights of the listed publications. Articles are divided into 6 categories (F, A, B, C, D, E) according to whether they are articles of methodology, characterization, prospective modeling-simulation, retrospective modeling-simulation, analysis of impacts or monitoring of urban sprawl. The summary table is conceived as a tool which can help researchers interested by the measurement and the analysis of urban sprawl.Cette note rend compte d'une recherche bibliographique dont l'objectif est de fournir un panorama des recherches utilisant la télédétection pour aborder la problématique de l'étalement urbain. 113 articles ont été répertoriés et analysés à la suite de recherches dans des bases de données bibliographiques. Ces 113 articles sont présentés sous forme de tableau récapitulatif donnant un aperçu général des publications recensées. Les articles sont répartis en 6 catégories (F, A, B, C, D, E) suivant qu'il s'agit d'articles de méthodologie, de caractérisation, de modélisation-simulation prospective, de modélisation-simulation rétrospective, d'analyse d'impacts ou de monitorage de l'étalement urbain. Le panorama est conçu comme un outil d'aide aux chercheurs qui s'intéressent à la mesure et à l'analyse de l'étalement urbain

    Croissance démographique, pression foncière et insertion territoriale par les abattis en Guyane française

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    recherche effectuée en collaboration avec l'IRD (US 140 ESPACE)National audienceAbstract. Population growth, land pressure and territorial insertion using shifting cultivation in French Guiana.Since several decades, the population of French Guiana is increasing strongly. This population has been multiplied by 8 in 60 years: 23 000 inhabitants in 1946 and approximately 200 000 in 2007. This high demographic growth is due to a positive natural balance and to the attraction that French Guiana, French and European territory, exerts on his South American and Caribbean neighbours (Surinam, Brazil, Haiti, etc). The continuous increase of population involves land pressure since the great majority of the territory, nearly 90%, is occupied by the dense forest which belongs to the private property of the State. In this context, the fact of clearing a small portion of forest and cultivate it, sometimes in a clandestine way, can become a mean of territorial insertion especially for the new arrivals. This situation is observed for example in the North-West of French Guiana where populations coming notably from Surinam are using shifting cultivation called locally “abattis” to have a territorial insertion in order to later integrate local socio-economic circuits. Fields observations illustrated by photographs taken on the ground and supplemented by supports resulting from air photographs and satellite images permit us to present this form of territorialisation and its implications on land management and territory planning. Statistics resulting from population and agricultural censuses are used to describe demographic growth and the increasing land pressure and needs for agricultural lands.La Guyane française connaît une forte croissance démographique depuis plusieurs décennies. Sa population est passée de 23 000 habitants en 1946 à environ 200 000 habitants en 2007, soit une multiplication par 8 en 60 ans. Cette forte croissance démographique est sous-tendue par un solde naturel positif mais aussi par l'attraction migratoire que la Guyane, territoire français et européen, exerce sur ses voisins sud-américains et caribéens (Suriname, Brésil, Haïti, etc.). L'augmentation continue de la population entraîne une pression foncière et un accroissement des besoins en terre d'autant plus importants que la grande majorité du territoire, près de 90 %, est occupée par la forêt dense qui appartient au domaine privé de l'Etat. Dans ce contexte, faire un abattis, c'est-à-dire défricher une petite portion de forêt et la mettre en culture, parfois de manière clandestine, devient un moyen d'insertion territoriale surtout pour les nouveaux arrivants. Cette situation s'observe par exemple dans le Nord-Ouest de la Guyane où des populations en provenance notamment du Suriname s'appuient sur les abattis pour avoir un ancrage territorial afin de s'insérer ensuite dans les circuits socio-économiques. A partir d'observations de terrain illustrées par des photos prises au sol et complétées par des supports issus du traitement des photographies aériennes et d'images satellites, cet article présente cette forme de territorialisation et ses implications sur la gestion du foncier et sur l'aménagement du territoire. Les statistiques issues des recensements de la population et de l'agriculture sont utilisées pour décrire l'évolution de la population et la pression foncière consécutive à l'accroissement des besoins en terres agricoles

    Les configurations télédétectées de la déforestation en Amazonie brésilienne

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    La déforestation en Amazonie brésilienne préoccupe et mobilise différentes catégories d'acteurs depuis plusieurs décennies. Si les organismes internationaux et les experts s'intéressent surtout à la quantification du phénomène, nombreux sont les chercheurs qui étudient les mécanismes de la déforestation et les processus de reconquête végétale post-défrichement. La télédétection permet de combiner l'approche quantitative et l'approche descriptive permettant de déceler et d'analyser la réalité géographique correspondant aux statistiques de la déforestation. Cette note décrit les empreintes spatiales des défrichements agricoles en forêt amazonienne à partir des compositions colorées d'images satellites couvrant au sol des dimensions variées : image Spot VEGETATION (2250 km x 2250 km), image Landsat TM (185 km x 185 km) et image Spot HRVIR (60 km x 60 km). Cette différence de surface, associée à la différence de résolution spatiale des images, autorise une analyse multi-échelle par une approche de type hiérarchique descendante qui consiste à décrire l'organisation et les configurations spatiales des défrichements en partant du niveau régional au niveau local. Ainsi, les fronts pionniers qui sont des défrichements de grande ampleur sont détectés et identifiés au niveau régional à l'aide d'images Spot VEGETATION tandis qu'au niveau local, les images Landsat et Spot permettent de mieux saisir la diversité des parcelles agricoles qui constituent ces fronts pionniers

    Cartographie et Ă©valuation multi-Ă©chelle de l'Ă©talement urbain Ă  l'aide d'images Spot XS : Exemple du Mans (Ouest-France)

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    Les recherches sur l'étalement urbain posent la question de la cartographie, de l'évaluation et du suivi spatio-temporel des villes. Elles interpellent la télédétection car celle-ci fournit en continu des images qui permettent de caractériser les territoires et leur évolution. Nous avons utilisé deux images satellites Spot XS de 1993 et de 2006 pour cartographier les modes d'occupation du sol et pour évaluer l'emprise et l'évolution du bâti dans le contexte géographique régional de l'Ouest de la France à travers l'exemple du Mans. Des classifications supervisées ont été appliquées à ces images suivant une approche multi-échelle qui distingue trois niveaux scalaires : l'agglomération urbaine, la communauté urbaine et la ville intra muros. Les résultats indiquent que l'étalement urbain décroît lorsqu'on passe du niveau de l'agglomération au niveau de la ville. De 1993 à 2006, les surfaces bâties ont augmenté au total de 49% (+2 439 ha) dans l'agglomération urbaine, de 22% (+1 168 ha) dans la communauté urbaine, de 6% (+233 ha) dans la ville du Mans intra muros. Ces résultats montrent qu'au niveau de la ville, le phénomène d'étalement urbain est caractérisé par la densification du bâti dans le peu d'espaces non bâtis encore disponibles, tandis qu'aux niveaux de l'agglomération et de la communauté urbaine, l'étalement urbain se déroule par de nouvelles constructions et par le mitage des espaces constructibles situés dans les communes périphériques de la ville du Mans

    Au nom de la lutte contre le changement climatique : le mécanisme pour un développement propre et ses travers

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    Institué par le protocole de Kyoto, le Mécanisme pour un Développement Propre (MDP) permet aux pays développés de remplir une partie de leurs engagements de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (EGES) dans le cadre de projets réalisés dans des pays en développement. De la sorte, les pays développés peuvent être crédités d’EGES correspondant au volume évité ou réduit dans des pays en développement, et les pays en développement peuvent se targuer de se développer « proprement ». L’utilisation du MDP a suscité de nombreuses critiques, voire des controverses : réduction non avérée des EGES, caractère douteux ou insuffisamment « propre » des technologies transférées dans des pays en développement, inégale répartition géographique et sectorielle des projets, faiblesse ou absence de développement durable que les projets MDP sont censés entraîner dans les pays en développement, etc. Cet article propose un inventaire et une évaluation de ces critiques, à partir du dépouillement et de l’analyse de deux bulletins d’informations rendant compte de la mise en oeuvre des projets MDP dans le monde (Nouvelles Francophones du marché du carbone et du MDP, et Moniteur du MDP et de la Mise en Oeuvre Conjointe). Les critiques inventoriées et évaluées ont été confrontées aux expertises faites sur le MDP par deux Organisations Non Gouvernementale Internationales (ONGI) spécialisées dans le suivi du MDP : CDM Watch et NOE 21. Les entretiens menés avec les responsables de ces ONGI ont permis d’évaluer la pertinence des critiques dont le MDP est l’objet, ainsi que la portée de ce mécanisme. Les résultats de cette étude amènent à s’interroger sur l’efficacité réelle du MDP et sur les reformes envisagées dans le but de faire en sorte qu’il contribue davantage aux efforts de réduction des EGES.Established by the Kyoto protocol, the Clean Development Mechanism (CDM) allows developed countries to meet part of their commitments to reduce their greenhouse gases emissions (GHGE) by investing in projects carried out in developing countries. So, developed countries can receive certified emissions reduction corresponding to the volume of GHGE avoided or reduced in developing countries, and developing countries can claim a clean development. The use of CDM has drawn a lot of criticism and even controversies: unproven GHGE reduction, weak transfer of clean technologies, uneven geographical and sectoral distribution of projects, lack of sustainable development that CDM projects are expected to generate in developing countries, etc.This paper identifies and assesses these criticisms, using two newsletters reporting on the implementation of CDM projects in the world (Nouvelles Francophones du marché du carbone et du MDP, and Moniteur du MDP et de la Mise en Oeuvre Conjointe). Criticisms identified and assessed were confronted with expert opinions of two International Non Governmental Organisations (INGO) specialised on the monitoring of the CDM implementation: CDM Watch and NOE 21. Interviews with managers of these INGO have permitted to evaluate the relevance of criticisms and the purpose and scope of the CDM. The results of this study raise questions about the effectiveness and the efficiency of the CDM, and about reforms proposed to ensure a better contribution of this mechanism to efforts to reduce GHGE

    Caractérisation et suivi de la déforestation en milieu tropical par télédétection : application aux défrichements agricoles en Guyane française et au Brésil

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    For several decades, tropical deforestation has been considered as a major ecological threat. Wrongly or rightly, shifting slash and burn cultivation is usually blamed. In this thesis, we present a multi-sensor investigation of deforestation due to agricultural clearings and their spatial evolution in Amazonian forest. Two versions of clearings are considered : the French Guiana variant, known locally as abattis, and the Brazilian variant, currently described as pioneers fronts. These modes of agricultural colonization are associated with specific land use techniques, and induce deforestation at various scales. Pioneers fronts derive primarily from a political initiative to organize the agricultural use of the forest, but clearings extend rapidly out of control and the monitoring becomes difficult. On the other hand, clearings known as abattis, despite their limited extent, multiply very often in an unplanned way. These clearings are generally spontaneous and itinerant, and occur in a context where land statute is precarious and the demand for land increases. Therefore, the need for monitoring becomes critical. The methodology we used to assess and follow-up damages affecting the forest comprises two main stages. The first consists in characterizing clearings patterns on optical images (NOAA AVHRR, Spot 4 VEGETATION, Landsat TM, Spot XS, aerial photographs) and radar data (JERS, ERS). The second step deals with data processing in order to highlight the spatial evolution of clearings and explain land use dynamics. Image analyses are associated with the analysis of socio-economic data resulting from field surveys. These two steps lead to the development of a remote sensing-based strategy for the monitoring and the management of Amazonian forest. This strategy is divided into monitoring levels corresponding to sensors characteristics and clearings extension. For an efficient operational monitoring, we pointed out image processing methods adapted to geographical and climatic context of the wet tropical areas. We also suggested socio-economic and environmental indicators which can supplement observation with images provided by satellites.La déforestation en milieu tropical est considérée depuis plusieurs décennies comme un fléau écologique majeur. A tort ou à raison, les pratiques de défriche-brûlis sont fréquemment mises en cause. L'objectif de cette thèse est de caractériser et suivre l'évolution des défrichements agricoles en forêt amazonienne par télédétection multi-capteur. Deux types de défrichements sont abordés : les abattis en Guyane française et les fronts pionniers au Brésil. Ces modes de colonisation agricole relèvent de logiques différentes et provoquent une déforestation d'ampleur variable. Les fronts pionniers émanent initialement d'une volonté politique de " mise en valeur " organisée de la forêt, mais ils essaiment par la suite et leur suivi devient difficile. Les abattis, bien que de petite taille, se multiplient très souvent de manière non planifiée. Ces abattis étant en général spontanés et itinérants, le besoin de surveillance et de gestion de l'espace devient d'autant plus prégnant que le statut foncier est précaire et la demande en terres agricoles croissante. La méthodologie mise en œuvre pour évaluer et suivre les atteintes à la forêt comporte deux étapes principales. La première consiste à caractériser les configurations télédétectées des abattis et des fronts pionniers sur les images optiques (NOAA AVHRR, Spot 4 VEGETATION, Landsat TM, Spot XS, photographies aériennes) et radar (JERS et ERS). La deuxième porte sur l'utilisation des données multidates pour quantifier l'évolution des défrichements agricoles et expliquer les dynamiques d'occupation du sol. L'exploitation des images est menée alternativement avec l'analyse des données socio-économiques issues d'enquêtes et relevés de terrain. Ces deux étapes débouchent sur une proposition de veille aérospatiale pour la surveillance et la gestion de la forêt amazonienne. Cette veille est déclinée en niveaux de suivi correspondant aux caractéristiques des capteurs et à l'emprise spatiale des défrichements. Pour une surveillance opérationnelle, des traitements d'images adaptés aux spécificités géographiques et climatiques des régions tropicales humides sont proposées, ainsi que des indicateurs environnementaux et socio-économiques qui complètent les observations par satellites

    La difficile construction de la gouvernance internationale de la lutte contre les changements climatiques : à quoi servent les Conférences et les Meetings des Parties (COP-MOP) ?

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    The international governance for climate change mitigation has gradually and painfully developed during international negotiations conducted annually in the framework of Conferences of Parties (COP). Since 1995, theses COP gather countries that have ratified the United Nations Framework Convention on Climate Change. Adopted in 1997, the Kyoto Protocol is the most important instrument elaborated in these arenas. It organizes the participation of States in the struggle against climate change in a global perspective of reducing greenhouse gas emissions. This protocol is the framework of negotiations that take place every year since 2005, named Meetings of Parties (MOP). Difficulties in the application of the Kyoto Protocol, and outstanding issues concerning the post-2012 period, show the weakness of the construction of an international governance to mitigate climate change. COP and MOP are organized each year more and more on the principle of geographical rotation. According to this principle, the organization and the chairing of these "planetary summits" are successively assigned to countries belonging to different continents. Despite the multiplicity and regular intervals of COP and MOP, they give the impression of being ineffective and unable to lead to measures whose implementation by States would successfully tackle and solve the climate change issue.La gouvernance internationale de la lutte contre les changements climatiques s'est progressivement et péniblement élaborée au cours des négociations internationales menées chaque année dans les Conférences des Parties (COP). Elles rassemblent, depuis 1995, les pays qui ont ratifié la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Le Protocole de Kyoto, adopté en 1997, est l'instrument le plus important issu de ces arènes. Il organise la participation des États à la lutte contre les changements climatiques dans une perspective internationale de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il a donné lieu aux négociations qui se déroulent aussi chaque année, depuis 2005, dans les Meetings des Parties (MOP). Les difficultés de l'application de ce Protocole, et les questions en suspens, concernant la période post 2012, soulignent la difficulté de la construction de la gouvernance internationale de la lutte contre les changements climatiques. Les COP et les MOP se déroulent parallèlement et conjointement, de plus en plus suivant le principe de rotation géographique selon lequel l'organisation et la présidence de ces " sommets " sont confiées successivement aux pays appartenant à différents continents. Devenus des rendez-vous planétaires, ces COP et MOP, malgré leur multiplicité et leur fréquence régulière, donnent l'impression d'être inefficaces, peinant à déboucher sur des mesures dont l'application par les États serait capable de résoudre le problème du changement climatique

    L'avenir obscur du Protocole de Kyoto

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    texte dit de géo-humeur, publié dans la revue l'Espace Géographique, n° 4, 2012The future of the Kyoto Protocol remains ambiguous while negotiations have been carried out since 2005. During the Durban Conference in December 2011, a third group of negotiations have been created. It is added to the two working groups that have led the negotiations so far. The Durban Conference endorsed the principle of a second period of application of the Protocol. It launched negotiations for a new international treaty intended to come into force in 2020L'avenir du Protocole de Kyoto demeure ambigu alors que des négociations sont menées depuis 2005 pour la période post 2012. Aux deux groupes de travail qui menaient ces négociations, s'est ajouté un troisième groupe, créé lors de la Conférence de Durban en décembre 2011. Cette Conférence a entériné le principe d'une deuxième période d'application du Protocole. Elle a lancé des négociations pour un nouveau traité international censé entrer en application en 202
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